[Québec] Une petite visite

Marie déposa le journal avec désabusement. Simon-Pierre, à l'hôpital ? Et qu'est-ce que c'était cette histoire d'armes et de pouvoirs ? Elle vit en cela une pointe d'explication à la suite d'événements étranges des derniers jours.

Tout avait commencé lorsqu'en pleine nuit, alors qu'elle était chez son petit ami, un météorite ou quelque chose dans ce genre s'était abattu dans le stationnement du mini "centre commercial" de Wendake. Ils avaient vite enfilés leur basket pour aller voir ce qui avait causé ce vacarme. Une fois sur les lieux, Marie n'avait pas pu s'empêcher de s'approcher du météore lumineux malgré les protestations de son copain et des gens aux alentours. Elle se pencha lorsqu'elle aperçut un scintillement, puis réalisa que c'était une bague finement ciselé. Dès qu'elle la passa à son doigt par curiosité, elle tomba dans un coma profond. Elle fit alors un rêve étrange où Haïku, l'un de ses personnages de roleplay, lui demandait d'accepter son aide pour combattre ses démons intérieurs. Ses démons intérieurs ? Elle se demanda de quoi il pouvait bien parler. Elle accepta, ne portant pas plus attention car ce n'était qu'un rêve. Il lui répondit qu'ainsi, le pacte était scellé, comme leur destin, puis elle s'éveilla à l'hôpital Chauveau, à quelques minutes à peine de chez elle.

Cela faisait quelques jours déjà que Marie était rentrée chez elle et ce fut les jours les plus étranges qu'elle avait jamais vécu. Alors qu'elle se versait un verre d'eau, l'eau devint soudainement extrêmement froide. Pourtant, elle était certaine de ne pas avoir laissé couler le robinet aussi longtemps. Puis alors qu'il pleuvait, on aurait dit que les gouttes de pluie l'évitaient. Finalement, il y avait cet article dans le journal. Pour une raison ou une autre, elle était certaine que Simon pourrait répondre à ses interrogations.

Le lendemain, elle se trouve un lift puis se rendit à Lévis pour rejoindre l'hôpital où était logé son ami. Elle se présenta à la réception, et on lui indiqua un étage ainsi qu'une chambre. Marie prit l'ascenseur et arpenta le corridor jusqu'à la bonne porte. Elle entra doucement, au cas où Simon aurait été endormi.

- Bonjour ?

Cela faisait quelques jorus déjà que simon était dans le Coma...et enfin il c'était réveillé...à l'Hotel-Dieu de Lévis?Et couchéen plus dans un lit d'hopital?Comment était-il arrivé ici?Tout ce qu'il se souvenait,c'était qu'il était sur le bord de l'eau qu'il avait levé les bras.Deja,les infirmières semblaient voir si il allait bien.Il était en pleine forme mais il était préférable qu'il reste ici encore quelques temps.Simon-Pierre ne protesta donc pas il faisait confiance aux professionnels.

Ca lui faisait bizarre de se retoruver dans une chambre d'hopital couché dans un lit.Ce fut à ce moment qu'il vit apparaître de derrière le mur de la porte nul autre que Marie-Christine.Une fille avec qui il avait joué il y a longtemps.C'était incroyable pour lui de la voir ici.

"Marie!?Tabarnache ca fait longtemps!Mais quessé qu'tu vien foutre ici pis qu'est-ce que tu d'vient!?"

Simon ne semblait pas savoir qu'il y avait dans le journal un article qui parlait de lui.

*J'espère que Jérémy pis Sandra vont bien.J.'men voudrais qui leurs soient arriver quequ'chose.*

C'est dans cette entrefaite que Jen arriva, la démarche légèrement claudicante provoquée par le manque de sommeil, un café dans une main. Elle se frotta les yeux, bailla un bon coup et grogna un peu à la présence de l'autre femelle dans la pièce. Méfiante, elle garda un oeil jaloux sur elle. Un regard qui faisait nettement sentir que ses moindres faits et gestes seraient observés.

"Je pense que tu devrais te reposer, Sim..J'viens de partir y'a 10 minutes pour me dégourdir un peu pi quand ch'u partie, l'infirmière m'a dit qu'y'avait pas de risques que tu te réveille parce que t'étais juste trop sonné..criss de menteuse l'infirmière.."

Elle avait passé des nuits et des jours à son chevet, et il avait fallut qu'il se réveille juste quand elle était pas là.

Marie-Christine sourit timidement à Simon-Pierre. S'ils s'étaient déjà vu en photo sur MSN, ils ne s'étaient jamais rencontrés en personne à ça la mettait un peu mal à l'aise. Elle était contente de voir qu'il était en pleine forme, cependant.

- En effet, ça fait des lunes qu'on s'est pas vu ! Ou plutôt parlé... Je me porte très bien merci, mais toi, comment vas-tu ? J'ai lu dans le journal le récit de ton exploit à Québec, et je me suis dit qu'une petite visite s'imposait.

Puis soudainement une autre fille fit éruption dans la chambre. À l'air qu'elle avait, Marie eut envie de faire un pas en arrière. Elle était un peu intimidante et vu le regard qu'elle lui jeta, elle l'identifia comme Jen.Simon lui avait déjà parlé d'elle. En l'entendant jurer contre l'infirmière, elle eut envie de lui dire de se calmer les nerfs. C'était toujours pas de sa faute à l'infirmière s'il s'était réveillé plus tôt. Elle souria d'un air gêné et la salua d'un signe de la main.

- Salut, moi c'est Marie-Christine. Enchantée de faire ta connaissance. Pis t'inquiète pas, j'veux pas te voler ton chum, j'ai déjà un copain moi et je file le parfait bonheur avec lui, alors pas question d'aller gâcher tout ça.

Simon-Pierre remarqua rapidement la présence de Jen quand elle arriva.Il n'appréciait d'ailleur pas vraiment l'oeil jaloux qu'elle avait sur elle mais il essaya de ne pas trop le faire parraître.

"Ca va Jen j'vais bien.J'suis même en pleine forme...mé le seul hic,cé que je sais pas s'qui cé passé avec le bâteau fantôme...comment yé partit pis comment j'ai fait pour arriver icitte."

Il invita Jen d'un signe de la main et d'un sourire plutôt provocateur à venir la voir puis il se retourna vers Marie-Christine.

"Mon exploit?Bah j,était pas tout seul à m'battre à c'que j'sache...Sandra et Jérémy étaient avec moi...cé deux d'mes amis Role-players qui sont venus à Québec apparament en voyage.J'espère d'ailleur qu'y vont bien.T'as des nouvelles d'eux Jen?"

Elle regarda toujours l'autre femelle d'un oeil lourd mais légèrement apaisé par ses paroles. Elle baragouina un simple "Salut" à ses paroles, puis, le pas lourd, se dirigea vers le lit de son homme et, buvant une gorgée de café d'une main, lui caressait doucement les cheveux de l'autre. Une fois assise, elle répondit d'une voix claire aux protestations de Sim par rapport au repos. Une voix tellement douce, tellement délicate comparée à son air bourru et menaçant.

"Ça fait un bout que t'es comme ça..on a vraiment crut que t'allais y rester..y t'ont quand même pas manqué. T'as des points de suture quasiment partout..Bon j'exagère mais l'infirmière a vraiment dit qu'il fallait que tu bouge pas trop.."

Elle reprit une gorgée de café, puis, lui répondit à propos des deux autres.

"Non, j'ai passé quasiment tout mon temps à ton chevet.."

Marie observa la touchante scène de retrouvailles avec malaise. Elle se sentait vraiment de trop. Bah, c'était pas nouveau ça. De plus, elle n'avait pas vraiment envie de chercher des noises à une fille qui pourrait facilement la casser en deux. Elle se tira une chaise puis s'assied en retrait, attendant le moment opportun pour parler. Finalement, il y eut un moment de silence.

- Pour être honnête Simon j'suis pas juste venu pour voir si tu allais bien... Je me demandais si tu avais des explications à c'qui se passe dernièrement. Tu sais, l'autre jour, la pluie de météores ? Bah y'en a un qui a atterit tout près de chez moi et j'ai trouvé ca.

Elle lui montra la bague, qui était toujours à son doigt.

- Depuis y s'passe des trucs trop bizarre O___O

Simon regarda ses bras puis il souleva ensuite la couverture pour regarder ses jambes après la remarque de Jen face à ses points de soutures...il n'en avait pas ytant qu'sa...Jen avait bie nraisonde dire qu'elle exagérait.

"Un peu?Je crois que t'exagère beaucoup même j'en aie pas tant qu'sa des points d'souture."

Puis ce fut le silence...Marie-Christine profita de ce silence pour poser une question à Simon-Pierre par rapports qux étranges trucs qui étaient arrivés l'autre jour.Comme les comas et les pluies de météorites.

"En faites Marie-Christine,moi même j'en sais absolument rien...tout ce que je sais,c'est que j'ai trouvé dans note cour à moi pis Jen ma chevalière et...j'ai comme vus en rêve mes persos que j'ai ou que j'ai eut en RP.Première chose que je sais après mon coma,je peux maîtriserl a lumière et l'air...un peu comme Pierre quoi..."

Il eut alors une idée en tête...mais il n'était pas certain de l'absurdité de cette dernière.Il emetta quand même son hypothèse.

"Hey!Vous croyez que nos personnages auraient un rapport dans tout ca?"

Jen roula les yeux. Bien entendu que sa montre lui faisait faire des choses étranges... Mais ce n'étais pas une raison pour s'énerver le poil des jambes.

"Moi je crois surtout qu'y faudrait que tu te calme un peu, j'ai pas envie qu'y te recousent ça devant moi, une fois ça a été assez..Tout doux les neurones, on a tout notre temps maintenant que tu es réveillé. Et même si nos personnages ont rapport là dedans, so what?"

Elle reprit une gorgée de café. Sa tête lui faisait affreusement mal. Il y avait 3 jours qu'elle n'avait pas fermé l'oeil.

Marie fut un peu déçue que Simon ne pouvait pas lui expliquer un peu plus ce qui se passait. Elle n'aimait pas lorsqu'elle ne comprenait pas ce qui l'entourait. Y'avait pas dire, en ce moment c'était un réel moment d'incompréhension totale. Elle fixa le planché alors qu'elle réfléchissait à l'idée saugrenue que leurs personnages de RP avaient peut-être un lien avec tout ça... Elle espérait que non, parce que là ça serait un réel problème. Des personnages de RP, Marie en avait énormément ! Et ce n'était pas tous des amours comme Kieran ou Haîku... Il y avait un fond de logique dans cette idée. Après tout, elle avait aussi rêvé de ses personnages de RP pendant son coma.

- Ce qui est sur, c'est que les bijoux en sont la cause... Mais la cause de quoi ? Ça reste à voir.

Elle leva finalement les yeux du sol et regarda Jen.

- Bah ça implique pas mal de chose s'ils sont impliqués... Je sais pas pour vous, mais mes personnages de RP ne sont pas tous des enfants de coeur. Alors qu'ils soient à l'origine de ses trucs bizarres d'une quelconque façon, ça m'inspire pas la joie.

Simon secoua négativement la tête en serrant les lèvres prenant un air sérieux comme à son habitude quand il donnait son avis.

"Hmmm m'ouais...en faites,sachant que...qui'a aussi des persos qui sont pas nécessairement méchants non plus,ca...ca s'rais p'tête pas un problème si...si admettons un d'mes persos comme Pierre serais concerné..ch'sais pas pour vous mais ch'penses que ca dépend toujours d'la force d'esprit du joueur.Y'en as p'tête qui vont d'venir méchant pi s toute mé y'en as qui vont rester gentil pis qui vont aider lé autres à s'en sortir."

Il marqua une pause regardant les deux filles puis il poursuivit.

"Remarquez,avec lé différents trucs bizarres qui se passent,ca m'étonenrais pas qu'on r'trouve des gobelins pis dé orcs qui s'promène à quequ'part dans l'monde.Bon ok chui p'têtre un peu con d'dire ca mais...d'un autre côté..."

Il se tut attendant la réponse des deux filles.

Jen roula les yeux, de nouveau. Décidément, le manque de sommeil grugeait sa patience.

"Mes persos sont tous plus perturbés les uns que les autres.."

Elle étira un petit sourire.

"Ça pourrait être intéressant."

Son sourire s'estompa. Ça avait été bref. Sourire alors que son amoureux était dans un tel état lui faisait mal.

"Moi, ça m'étonnerais pas du tout, tu vois...But who cares? On est pas pour tous se faire charcuter pour le plaisir du petit peuple..Le mieux, si réellement ce genre de monstre existe, ça serait de toute les attirer dans une osti de big cage, pi de leur sacrer la paix jusqu'à ce qu'y meurent de soif. Mais bon, c'est assez utopique comme concept..Voire qu'on va réussir à les berner aussi facilement qu'on berne des fuckings êtres humains.."

Elle avait l'air contrariée. Elle ne voulait plus qu'on fasse de mal à celui qu'elle aimait.

Cette fille qui se foutait de la situation l'énervait vraiment. Bon, c'est sûr, elle devait être préoccupée par l'état de Simon-Pierre et elle pouvait tout à faire comprendre ça. Si quelque chose arrivait à son copain... Elle n'aimait mieux pas y penser. Elle soupira, un peu agacée.

- Tu marques un point, j'ai pas envie de jouer les martyres pour le reste de la planète. Mais n'empêche, qui va le faire, sinon ? L'armée ? J'ai la vague impression que ce n'est pas le genre de situation qu'ils peuvent complètement gérer. Ça peut aller contre des orcs ou des zombies, mais qu'est-ce qu'ils peuvent faire face à un magicien, hein ? Puis... Je peux comprendre que toute ton attention soit focusée sur Simon en ce moment, mais tu devrais quand même t'inquiéter un peu de la situation. Si on fait rien du tout et qu'on reste là à attendre, ben éventuellement y'aura plus de Simon et tu seras même pas en état de t'inquiéter pour lui. C'est sur que c'est un peu tôt pour déclarer que c'est une situation critique, mais n'empêche, j'aimerais pas qu'on atteigne ce stade là...

Puis elle se tût. D'une certaine façon, elle savait que même Jen ne pourrait empêcher Simon de défendre le monde. Si elle ne voulait pas participer, tant pis alors. Ce n'est pas comme s'ils étaient les seuls...

une fois que Simon fut emmener a l'hôpital et qu'il fut entre de bonne main et ramener dans sa chambre, Sandy voulut voire comment il allait mais en voyant les 2 jeune femmes qui était entrée dans la chambre, parmi lesquels elle pensa reconnaitre Jen, la Petite amie de Simon, avec qui elle parlait quelque fois sur msn. la jeune fille préféra alors attendre un peu dans le couloir, par discrétion... ou timidité?

*si j'entre maintenant, je dérangerait peut être... ou peut être pas tant que ça... bon aller j'y vais...*

elle s'avança, peu sur d'elle, comme toujours. elle pu entendre la conversation et s'y intéressa... ainsi, elle n'était pas la seul a avoir rêver de ses personnage? heureusement, ils n'étaient pas des plus dangereux. elle finit par pénétrer dans la chambre et vit les 2 jeunes filles rassemblés autour de Simon.

"euh... bonjour... Simon? est-ce... est-ce que ça va?"

demanda-elle timidement en osant pas croiser le regards des différentes personnes dans la pièce.

"je ne dérange pas j'espère... enfin sinon je repasserait plus tard..."

a cet instant, elle maudissait intérieurement sa "timidité" qui en vérité, cachait une ancienne phobie sociale qui ne l'avait pas lâcher depuis le collège, bien que cela c'était considérablement améliorer avec le temps, cette intimidation était toujours présente. sans ce manque considérable de confiance en elle, tout serait tellement plus facile dans la vie...

Simon prit la m ain de Jen et se servit de sa main libre pour lui tournerl a tête vers lui la regardant d'un air qui semblait calme et neutrem ais qui montraitu en certaien mélancolie.Ce regard voulait dire qu'il suppliait Jen de se calmer.

"Jen...tu devrais r'tourner à la maison et t'reposer.Je sais que t'es habitué de faire des nuits blanches mais j'vais bien aller t'inquiète pas.Ca me fait plus de mal qu'autres choses de savoir que tu te passe de sommeil pour moi."

Ce fut àce moment même que Sandra arrive sur le bord de la porte de facon gêné.Simon se redressa immediatement en la voyant.

"Sandra te v'la!Merde j'ai eut criffement peur pour toi...j'espère que tu va bien!?et Jérémy comment il va?"

Simon-Pierre était soulagé de voir encore debout son amie Sandra.Déjà qu'il s'inquiètait de l'état de Jérémy,il savaitm aintenant qu'elle au moin allait bien.

Jérémy avait suivit Sandra, de loin, après que celle-ci soit entrer, il s'adossa au mur du couloir, écoutant la conversation, du moins ce qu'il avait pu entendre puisqu'il avait mit du temps à se décider à venir. Lorsque Simon demanda son état, Jérémy serra le poing, même si ça lui faisait plaisir de savoir qu'il s'inquiétait pour lui, il était trop fier et con pour accepter ça. Ne laissant pas le temps à Sandra de répondre, il entra dans la chambre d'un air décontracté mais sérieux.

"Hello tout le monde."

Une salutation rapide après laquelle, presque immédiatement, il fusilla du regard Simon, il resta ainsi quelques secondes puis reprit la parole.

"Que je sache, ce n'est pas moi qui est finit à l'hôpital parce que j'ai voulut me la jouer héros tragique qui se sacrifie pour des connaissances, si? Il n'y a aucune raison que j'aille mal, et si tu penses à ce petit coup de rien du tout que je me suis pris, on en voit déjà plus rien. Tu ferais mieux de t'inquiéter de ta propre santé que celles des autres."

Son regard balaya ensuite la chambre, Jérémy se décidant à regarder qui était présent, il reconnu Sandra évidemment, il y avait une inconnue, et l'autre lui disait vaguement quelque chose, le français dévisagea longuement Jen, cherchant à déterminer qui elle pouvait être, dans sa longue réflexion il prit la parole.

"On se connaît? Ton visage me dit quelque chose...de très vague. Une connaissance de l'irrécupérable "héros" blessé?"

Jen, les yeux dans le vague, révéla simplement son identité à Jérémy, d'une voix de plus en plus endormie, un peu sombre.

Après avoir repris une gorgée de café, ses yeux s'exorbitèrent un peu, tentant de rester ouverts.

"Je crois que je devrais aller dormir.."

Fit-elle simplement, tentant de se lever pour retourner à la maison. Mais elle s'écrasa au sol, endormie.

[Ordre de post : Marie, Sandy, Simon, Jérémy, Jen]

Marie joua timidement avec ses mains. Il y avait tant de monde qu'elle ne connaissait pas ! Ça la mettait mal à l'aise. Pas qu'elle était asociale, non, juste qu'elle était très timide. Elle avait toujours peur de passer pour une idiote. Elle laissa donc tout ce beau monde faire son discours puis se racla la gorge pour attirer l'attention de Simon.

"Et bien Simon... Je ne te dérangerai pas plus longtemps. Si jamais tu découvres quelque chose, n'hésite pas à m'envoyer un e-mail, je les vérifies fréquemment.... Je vais faire de même de mon côté ! On se reparle, c'était bien de te voir en vrai !"

Elle lui sourit timidement puis se dirigea vers la porte mais s'arrêta en pleine action lorsqu'elle entendit Jen chuter. Ses réflexes de sauveteuse prirent le dessus puis elle retourna en vitesse vers la jeune femme. Elle la mit sur le dos, vérifia son poul et sa respiration puis soupira de soulagement.

"C'est seulement de la fatigue... Il faudrait quand même appeler une infirmière pour l'installer dans un lit."

Elle se leva et alla chercher une infirmière. Elle revint quelques minutes plus tard, suivit de deux infirmières avec une civière sur laquelle elles déposèrent Jen pour aller l'ammener dans une autre chambre.

Sandy répondit a Simon-Pierre, et se détendit d'un coup en voyant l'accueil de celui ci. c'était toujours comme ça avec elle: elle était d'abord intimidé en arrivant vers un groupe mais dés que l'une des personne de se groupe lui adressait la parole, cela suffisait a briser la glace de son coté

"je vais bien... snif. j'ai juste prit froid mais ça va passer"

elle fit une pose le temps de sortir un mouchoir et de l'utiliser, puis répondit au sujet de jeremy

"il va bien lui aussi... même si sa fierté en a prit un coup, mais tu le connais..."

elle n'eut pas le temps de continuer que déjà, son confrère français faisait irruption dans la chambre en saluant brièvement tout le monde, puis confirma ses dire en disant le fond de sa pensé a Simon, ce qui la fit sourire.. elle ne s'était pas tromper en disant que la fierté de jeremy en avait prit un coup. elle porta son attention sur Marie-Christine qu'elle ne connaissait pas du tout mais il n'était pas difficile de savoir qu'elle était aussi mal a l'aise qu'elle en société, peut être même plus. Sandy la regarda en laissant apparaitre un bref sourire mais n'osa pas lui parler, de peur de passer pour on ne sais quoi en ne trouvant rien d'intéressant a dire. elle regarda ensuite Jen sortir de la chambre épuisée et elle l'entendit s'effondrer plus loin. elle voulu intervenir mais Marie Christine fut plus rapide qu'elle. elle se contenta donc de se tourner vers Simon-Pierre

"il suffit de la regarder pour savoir qu'elle se fait beaucoup de soucis pour toi... ce qui est compréhensible d'ailleurs. a mon avis, elle sera mieux a se reposer ici avec toi que toute seule chez elle... "

avait dit Sandra avec hésitation, montrant qu'elle n'avait pas la certitude de ce qu'elle avançait, comme souvent lorsqu'elle proposait quelque chose d'ailleurs

"À plus tard Marie...et merci encore!"

Dit-il en souriant­.Quand il vit Jen tomber il perdit son sourire et sauta du lit.

"JEN!!!"

Mais Marie-Christine fut plus rapide que lui.Elle vérifia son poue et d'un air soulagé,elle s'exprima en disant qu'elle n'était qu'endormie.Il maudissait la manie possessive qu'elle avait envers lui et espérait de tout coeur.Son regard se retourna finalement vers Jérémy et il se frotta en arrière de la tête comme il le faisait habituellement dans des situation gênante ou embarassante.

"J'suis désolé de vous avoir tous autant inquiété...je pensait pas vraiment que...que y'en as qui se déplacerais juste pour venir me voir...et je pensait encore moin que je passerais dans le journal..."

Il regarda Jérémy en cessant de se frotter la tête puis il se mit à ricanner en crosiant les bras.

"Non mais tu veux bein m'dire depuis quand tu t'inquiète pour ma santé toi?Égoïste et sans-coeur comme té,ca me surprend beaucoup..."

Bon ca y est il venait de dire les mots qui allait encore plus froissé son orgueil.Et surement que pour s'expliquer,Jérémy trouverais encore une raison illogique pour contredire Simon.

*Pauvre jérémy...à sa place jem e sentirais humilié d'avoir eut mon orgueil aussi brutalement cassé...j'ai p'têtre été trop méchant avec lui...*

"Au faites...ya pas l'un d'vous deux qui as une copie du mondial?j'suis curieux d'savoir s'qu'ils ont écris sur nous."

A ce moment là une jeune femme avec un journal en main arriva devant la porte de la chambre, et l'ouvrit doucement : elle était essoufflée et venait sans doute de courir dans l'hôpital jusqu' ici.

En poussant la porte, elle s'attendait à voir Simon-Pierre endormit, seul, sur un lit.
Mais elle arriva au contraire dans une pièce où étaient plusieurs personne, bien éveillé, dont un jeune homme qu'elle reconnu tout de suite :
Tatiana éprouva la sensation bizarre de croiser le regard de quelqu'un qu'on a jamais rencontré : Allait-il la reconnaitre ? Elle se sentit surtout parmi tous ces proches de Simon-Pierre un peu de trop, et se demandait ce qu'elle faisait là... D'ailleurs, elle était soulagée de voir que son ami allait bien.

Elle entra, les joues rougit par sa courses, la main tenant le journal tremblotante. Elle ne sentait plus ses jambes... Le stress de toute cette histoire : elle était à l'étranger, sans affaire, sans projet, juste ayant suivit une adresse dans le mondial, inquiète, et aussi persuader que son destin l'appelait à être ici.

Gênée, elle resta immobile, ouvrant la bouche, cherchant quelque chose à dire aux deux yeux de Simon-Pierre qui la regardait.
Rien ne sortit, juste un soupir de fatigue, et de soulagement. C'est finalement un simple sourire qu'elle lui adressa.

Jérémy cru comprendre que celle qu'il avait cru reconnaître était Jen, elle avait pas l'air en très grande forme, pire que lui quand il était fatigué, mais cela ne le regardait pas. D'ailleurs il ne bougea même pas lorsqu'elle s'endormit, non pas que ça lui était égal, mais il y avait d'autres personnes plus proche d'elle que lui qui aurait le temps de réagir, et c'est ce qui arriva. L'inconnue qui squattait semblait être secouriste, du moins c'est ce que le français déduisit du comportement de celle-ci, et aussi parce qu'il aurait été incapable de faire autre chose que de l'amener chez une infirmière. Son regard se tourna ensuite vers Sandra qu'il avait entendu avant d'entrer, ses sourcils se froncèrent à se moment et il dit:

"Qui a perdu sa fierté? C'est à croire que tu veux que je révèle à tout le monde une photo que tu as sur ton pc que j'ai enfin réussit à pirater."

Jérémy n'ajouta rien à propos de Sandra et se tourna vers Simon qui visiblement n'avait pas comprit ce qu'il avait voulu dire.

"J'ai simplement voulu être poli et ne pas dire directement que tu es con, et ma pensée est, visiblement, vérifié avec ta réponse. Tu aurais pu crever ça m'aurait été égal, quoique je m'en serais voulu pour Jen, elle mérite pas ça c'est une fille bien, enfin je crois, peut-être... Et je ne suis pas venu te voir mais récupérer Sandra pour l'emmener au Japon et la vendre dans un bordel, ça me permettra de me lancer là-bas."

Lorsqu'il parla de Sandra, un regard sadique et amusé se posa sur la jeune femme, il n'avait pas l'air de plaisanter malheureusement pour elle. Presque immédiatement après, une autre jeune femme arriva, lui étant elle aussi inconnu, pourquoi ne pouvait-il pas y avoir Nicolas Sarkosy pour qu'il puisse le crever?

*Intéressé par les pouvoirs de Simon il aurait essayé de l'engager mais je l'aurais crever avec un coup d'épée dans la gueule et je serai devenu un héros en France, on m'aurait élu président et serait devenu un tyran, ensuite j'aurais conquérit le monde, et j'aurais imposé comme religion l'Haruhisme et me serais marié à Aya Hirano......Hirano-sama....suki da! Hein? Mais à quoi je pense? Je délire là, ça fait combien de temps que je réfléchis? si ça se trouve ils sont entrain de me parler mais comme je réfléchis à s'ils me parlent ou pas ça fait que j'écoute pas et donc je ne sais pas si ils me parlent alors qu'en fait c'est peut-être super important. Pire! Si ça se trouve Sarko est là mais plongé dans mes pensées j'ai pas remarqué qu'il est là! Merde j'dois arrêté de penser alors mais j'arrive pas ça fait chier c'est comme d'habitude quand je me lance là-dedans je sais jamais comment m'arrêter......Ah? J'ai réussit? Non j'ai pensé que j'ai réussit donc ça va pas, merdeuuuuuuuuuuuuuh! Bon, ne plus penser, zennnnnnn....non je pense à rester zen ça va pas là, à l'aide! Aidez-moi! Au secours! Je suis prisonnier de mon esprit ><' je devrais te crever pour la peine Simon, c'est ta faute, en te retrouvant à l'hosto j'ai commencé à m'imaginer un truc pas croyable tout ça parce que t'as pas crever non mais sérieux tu fais trop chier dès que je suis libre je te crève et voila tout!*

Finalement, après une intense réflexion complètement conne et inutile, Jérémy revint à la réalité, il regarda rapidement Simon avec un regard assassin et chercha dans la poche droite de son jean son couteau préféré qu'il ne trouva pas, son regard assassin devint alors un regard dépité et il n'ajouta rien, agacé de ne pouvoir crever celui qui lui a provoqué une peine d'une durée inconnue dans son esprit.

(Skippez mon tour, on va dire que je dors encore)

Sandra regarda la nouvelle venu qu'elle ne reconnut pas ou du moins, elle ignorait qui elle était puisqu'en fait elle la connaissait a travers le rp, mais visiblement, elle semblait elle aussi être une amie de Simon-Pierre qui devait venir de loin pour lui rendre visite en apportant un journal.

*lorsque j'y repense, je n'ai même pas regarder l'article... je ne savais même pas qu'on avait parler de nous...*

elle fut tirée de ses pensées par Jéremy et lui lança un regard l'air de dire qu'elle se fichait bien de ses menaces par rapport a la photo en question

"ça date d'il y a 2 ans, ça m'étonne que tu l'ai encore... fais en ce que tu veux, je m'en fiche... je n'ai pas de copyright dessus"

elle ne pu ensuite s'empêcher de soupirer. comme d'habitude, Jeremy ne pouvait pas résister a l'envi de réagir aux provocations de Simon, comme si la rivalité entre ses deux amis n'avait fait qu'augmenter avec le temps. mais ce qui la fit le plus réagir, ce fut les paroles de jeremy la concernant. ainsi, cette idée saugrenue de la vendre a une maison-close au japon ne l'avait pas quitter. Sandy se tourna alors vers lui en lui lançant un regard noir

"dans ce cas, tu peux tout de suite faire demi tour car je n'irait pas. de toute façon, ils ne voudraient pas de moi, je ne suis pas un bon coup, je ne suis pas suffisamment sexy et je n'ai pas envi de le devenir. oublie cette idée"

Après les dernières paroles de Sandra,Deux hommes habillés en habit de garde du corp arrivèrent avec chacun un écouteur sur leur oreille.Ils prirent soin de cogner à la porte puis il entèrent.

"Excusez-nous de vous déranger mais ceci est bien la chambre de monsieur Simon-Pierre Larouche?"

Ils attendirent une réponse positive avant de poursuivre en se présentant avec une plaque.On remarquait dans leurs accent une certaine anglophonie américaine.

"Nous sommes du FBI.Nous voudrions que vous veniez avec nous vous et votre amie.Ne vous inquiètez pas pour l'autorisation de sortie vous venez de l'avoir."